Christian Ruby
Philosophe
Patrice Luchet
Poète
Poète. Produit des textes écrits et oralisés, parfois improvisés, travaille sur la notion de poésie relationnelle. Tout une partie de ses écrits explorent le monde urbain.
Membre de la revue et du collectif Boxon
Directeur de la revue « 4/5 » avec Alexis Bernard, fondateur de la "revue à parution incertaine », de la revue « la semaine des quatre jeudis » avec Carole Lataste.
Membre du collectif p&P avec Pierre Parent : lectures beaux-arts Nantes, N’a qu’un œil Bordeaux
Publications orales: Paris, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Clermont-Ferrand, Montélimar, Arras, Roanne, Lyon, Venise, Agen...
Publications écrites en revues : Boxon, ouste, Offerta Speciale, Tapin, Sitaudis, la revue X, Biennale Val de Marne, Invence
Publication écrite : offrez des pissenlits éditions Contre Pied, le sort du parasol chez série discrète Textes théoriques sur l’effacement de l’auteur.
Organisateur du festival de vivants à vivants et de lectures à la galerie n’a qu’un œil.
Membre de l’association poésie mobile qui a pour but de promouvoir la poésie contemporaine.
Docteur en philosophie, maître de conférences (Paris), membre de l'Association pour le développement de l'histoire culturelle, membre du comité de rédaction des revues Raison Presente et Bulletin critique du livre en langue française. Rédacteur en chef du site web Le Spectateur européen.
Olivier Desmettre
éditeur
Il fonde en 2015 les éditions do.
" Il s’agit toujours, par les livres, de rendre le monde, et tout le monde, plus grand que ce que nous en connaissions. Et aussi ce joli mot d’hospitalité qui résonne aujourd’hui avec toujours plus d’importance. Deux raisons essentielles pour lesquelles sont nées les éditions do qui accueillent la diversité d'étranges littératures. "
Tout ce qui porte la signature de l’art, ou auquel la signature de l’art a été attribuée, relève, depuis le désenchantement du monde, de l’opposition, à tort ou à raison, entre le beau naturel – d’une nature qui n’a pas d’intention – et le beau artistique – d’un art devenu adresse indéterminée à chacun. Ce passage divise aussi l’art de culte et l’art d’exposition. Mais ex-poser, c’est faire advenir une parole (celle du spectateur), impliquant un rôle social et l’inscription des oeuvres dans la société. Dans une première approche, classique, l’enjeu est celui de dessiner un sens commun, passant bientôt pour l’incarnation symbolique de la civilisation. Il fonctionne à partir d’une imputation d’universalité à une œuvre. Dès lors cette dernière devient une valeur plus ou moins partagée dans le contexte donné. Mais c’est négliger à la fois la lutte symbolique requise pour obtenir cette imputation (enseignement, médias, académies), et les heurts entre les oeuvres ou les mouvements artistiques. Ainsi s’introduit la question des dissensus potentiels du champ de l’art, avant même de devenir un thème politico-esthétique.
Célèbre-t-on Austerlitz à Bordeaux ?
l'intervention de Christian Ruby
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